Le spectacle est une quête éperdue pour savoir si « Hier est un temps perdu »...
Quête d’une vérité oubliée, de l’évidence passée, lorsque le monde était plus clair.
Un homme et deux femmes recherchent à tout prix cet « Old times ».
Qui sont-ils ?
Deeley vit dans le présent. Il y a deux Kate : Kate elle-même et... Anna.
Une qui ne se souvient plus, qui vit encore, ne connaît pas le monde autour d’elle, l’explore, s’y voit comme détachée. Peut-être malade, avec des électrodes sur la tête comme dans une expérience médicale
ou un cauchemar. Et l’autre, invitée, fragile, proche de disparaître, comme un... souvenir.
La mise en scène suppose que les deux femmes ne font qu’une. L’une vient du passé et l’autre du présent.
Quoi qu’il en soit, ce sont les trois personnages de « C’était hier ».
Ce sont des souvenirs d’Harold Pinter qui s’incarnent, des personnages qui le hantent et lui parlent.
Ses personnages de rêves. Passés ou présents, ils sont prisonniers du Temps.
Ils dialoguent. Se questionnent. Se racontent. Différemment.
Tentent de retrouver le passé... Se resserrent autour d’un souvenir commun : le bonheur ?
Le passé est un pays étranger.
Les choses sont différentes là-bas.